Avant de nous quitter et comme chaque année, Octavio est très ému. Il nous demande d'être prudents et de faire attention à la route.
En fait depuis quelques jours nous étions inquiets à cause du mauvais temps qui semblait persister, d'autant plus que l'on s'attendait à trouver la neige sur la route. Pourtant, cette traversée des Carpates, du sud au nord de la Roumanie, est finalement plus agréable que prévu.  D'abord, parce que le beau temps est de la partie, mais aussi à cause du bon état des routes. Au grand étonnement des anciens, celles-ci ont été complètement remises à neuf depuis l'an passé et le trafic en est largement facilité. Même la

breuses et on trouve une plus grande diversité de modèles !
Ce trajet nous permet aussi de découvrir l'organisation des villages, ces jolies maisons colorées aux formes voûtées, installées tout au long de la route, des vieux puits en bois, la manière traditionnelle de faire sécher le foin sous des meules en cloche...
A mi-route, nous quittons notre Mère Noël qui doit passer quelques jours avec des amis de Sibiu. Elle ne fera pas le trajet retour avec nous.
Finalement, le parcours n'a rien d'ennuyeux et nous arrivons donc à Satu Mare, chez Mariana Verès, plus tôt qu'à l'habitude, vers 21 heures.

Et c'est reparti pour un tour à la douane !
Heureusement à Satu mare, c'est plus simple qu'à Craiova car nous connaissons quelqu'un qui y travaille. Robert et Pascal reviennent en milieu de matinée et nous repartons immédiatement pour le centre de Satu Mare petits. Les enfants sont à l'école et la distribution n'a lieu qu'après le repas. Nous avons donc le temps pour aller faire un tour au marché. Celui-ci est divisé en plusieurs parties : les grandes allées pour l'alimentation, quelques marchands de tapis, un petit marché vestimentaire aux allures de souk. Les prix sont dérisoires et même si les sommes indiquées dépassent parfois le million, 32000 lei équivalent seulement à un euro.
Au retour, nous sommes invités

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